solitude

Sur le toit d’une haute maison maison, les pieds battant l’air d’un rythme régulier, Kédendass était là et regardait droit devant lui. Son regard se perdait dans les confins des cieux ténébreux qu’il lui inspirait tristesse, colère et désespoir. Vêtu de sa cape il tenait parchemin, encre et plume cherchant l’inspiration, il ne s’avait plus depuis combien de temps il errait, car dans ce monde jour et nuit n’ont pour lui aucune importance. De plus, il ignorait encore plus jusqu’à quand il errera sans but tel la feuille dans le vent. Le vent faisait bouger gracieusement ses cheveux qui virevoltaient autour de lui, au même rythme calme sa cape battait l’air. Comme toujours il sentait un parfum de désespoir et de complainte dans cette ville. Une douce nostalgie des temps passés quand sa famille l’aimait l’envahit, il eut l’image de sa petite chaumière minuscule dans laquelle il était si solitaire. Il jouait nerveusement avec sa plume entre ses fins doigts, soudain il échappa sa plume qui suivit le vent comme les mortels suivent leur destin et se dirigent tous vers la même futile fatalité. Il suivra alors la course de la plume à travers la ville en se disant que tout ce qu’il aimait l’abandonnait et que ce mouvement durera toujours. Soudain, il aperçus un homme entrer dans la ville, il chevauchait une jument. Celui-ci était de grande carrure et robuste. Kédendass se leva debout une rafale de vent s’abattit sur lui et sentit pour une des rares fois le parfum de l’aventure. La douce odeur de l’aventure étira un sourire à Kédendass. De toute évidence il s’agissait d’un étranger. Étant de nature curieux, le jeune ombre décida de suivre l’étranger pour savoir d’où il venait et où il allait. Il rabattit son capuchon sur sa tête et suivit le nouveau venu à travers toute la ville dans une discrétion absolue. Le chevalier se dirigeait vers le château. [i]

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