Une arrivée tardive...

[ Bien, alors je vous préviens de suite : ce topic est un délire que l'on a voulu réaliser avec Hîrdannen, ne cherchez pas à y trouver un sens, je ne sais pas s'il y en a un.

Si vous avez néanmoins envie de faire craquer les Bahlsen®, vous pouvez bien sûr vous lancer.

Je précise aussi que nous ne sommes pas des psychopathes en puissance (ou du moins, pas complètement). ]

Conseiller Hîrdannen a écrit:

« La Reine est-elle dans ses appartements ? »

Fordrev regarda fixement Hîrdannen. Il entrouvrit la bouche, s'apprêtant à répondre, lorsqu'il bruit singulier attira son attention. Instinctivement, il regarda le mur derrière le Conseiller. Un OVNI de la taille d’une maison vint heurter les pierres avec fracas, depuis l’arrière de la façande, faisant s’écrouler le mur. L’OVNI continua un moment son trajet, avant de s’arrêter net aux pieds des deux hommes.

Le Général posa son regard sur l’OVNI, puis sur le trou que venait de créer l’objet. De gros nuages gris pointaient à l’horizon, annonçant sans doute la pluie à venir.

« Parbleu ! Voici donc venir le beau temps. C’est fort contraignant. »

Il regarda à nouveau Hîrdannen, sortit un mouchoir blanc d’une de ses poches pour enfin épousseter la poussière qui venait de se poser sur son épaule. Se souvenant de la question initiale du Conseiller, Fordrev répondit :

« Je suis un buisson. Aimez-vous la choucroute ? »

Le conseiller regarda avec appréhension le duc. La choucroute ? Comment pouvait il demander une telle chose ? N'avait-il aucune pudeur, aucun honneur ?

"Comment osez vous, espèce de moignon de lépreux allergique, me parler de vos croûtes !"

Un petit être de couleur rose s'extirpa de la caracasse de l'ovni et regarda Hîrdannen, les yeux emplis de larmes. D'un geste de dédain, le conseiller fît exploser le frêle corps de la créature, projettant du chewing gum rose bonbon sur les murs du couloir.

"Fichtre !"

Il posa son doigts sur une des flaques de rose et en retira un petit échantillon, portant celui ci à sa bouche. Il lêcha la susbtance et prit une mine satisfaite.

" Fraise. Ma saveur préférée. Je serais tenté de faire une estimation inférentielle sur tous les morceaux roses éparpillés dans ce couloir, en prenant leurs positions relatives comme coordonnées, pour déterminer s'ils devraient tous posséder la même cuisson"

Soudain deux gardes firent leur apparition en haut des escaliers. Ils tiraient à leur suite un jeune homme, enchainé grace à d'imposantes chaines. Le trio arrivit près des deux plus grands hommes du royaume. Lorsqu'ils virent tout deux qu'ils avaient interrompu une discussion entre le général et le grand conseiller, ils frissonnèrent d'effroi. N'osant deviner quel était l'effrayant sujet de leur discussion, et le mal étant fait, s'adressant au général de l'armée, l'un des garde déclara :

" Monseigneur ! Nous avons trouvé cet intru en flagrant délit d'urinage dans les plantes du palais. Il a refusé d'obtempérer et ne semble pas parler notre langue, que devons nous faire de lui ? "

Derrière, l'inconnu s'agittait, tentant de se défaire de ses liens, suant, grognant et fumant, il jurait dans un langue inconnue des deux gardes :

" Zy vas ! Je vais te n***er ta mère toi fils de p**e ! "

Le second garde un coup dans la nuque de l'étrange agitté, ce qui eut pour effet de le faire taire ... Cinq secondes durant :

" Pu***n tu tiens a crever jeune toi en***é ! Je vous em****e tous autant que vous êtes bande de crevards ! Je t'em****e toi, et puis toi et surtout toi ! "

Dit il s'adressant aux gardes puis à l'homme qui portait une longue robe sombre. Cette dernière intervention lui valut une autre série de coup de la part des gardes. Le jeune homme tomba à terre, bavant et grognant, les dents serrées. Il lança un regard sombre dans la direction des gardes avant de se relever.

Pendant que ce déroulait cette scene particulierement voilente et agitée, les morceaux de chewin-gum éparpillés dans la salle, comme animé par une étrange magie, regroupèrent pour former une masse gluante dans un recoin sombre.

La masse rose bonbon grandissait comme un champignon. Lorsque qu'elle dépassa la taille d'un mêtre on pouvait déjà clairement reconnaitre une forme humanoïde. Cachée dans la pénombre le chewin-gum continua de grandir. Quelques minutes plus tard, Aredhel, les pieds encore un peu collants, fit irruption, toute nue et une oreille en moins, au milieu de la scène.

Elle regarda Hirdannen avec un regard furieux:
Pourriture, c'est mon oreille que vous avez ingurgité goulument! Cet intolérable affront vous coutera votre cape et bien plus!

D'un geste habile et d'une rapide extrème, Aredhel arracha la cape noire d'Hirdannen pour s'en vétir. Le tissu ne laissait dépasser que ses deux pieds fins et son regard luminescent, comme deux flammes sous les ténèbres de la capuche.

Outré, Fordrev voyait les deux gardes battre l'homme ligoté à terre. Le Général, s'adressant aux deux hommes d'arme d'une voix forte dit :

« Bande d'abrutis certifiés ! C'est le jardinier, sinon pour quelle autre raison arroserait-il les plantes ? »

Montant sur l'OVNI, Fordrev le traversa en direction des trois arrivants. Il en descendit, puis se plaçant derrière les deux gardes, leur asséna un coup de pied magistral à l'arrière-train. Ils déboulèrent les escaliers en hurlant.

Le Général reporta son attention sur le jardinier lorsqu'une créature rose se forma près du Conseiller. La forme de vie en question arracha la cape d'Hîrdannen avant de la revêtir.

Pointant un doigt imprécateur sur Aredhel, les nuages se formèrent et le tonnerre gronda à l'extérieur. Puis, saisi d'une inspiration divine, Fordrev pronça ces vers lyriques et transcendantaux :

« Nom d'une choucroute garnie
Que faites-vous ici ? »

Enervé par le comportement de la créature, le conseiller se déplace en totue hâte vers une étrange corde pendant du plafond. D'un coup sec il tire la corde, provoquant un son aigû se reverberant à travers les vastes couloirs du châteaux.

Aussitôt deux silhouettes encapuchonnées apparurent, et se positionnèrent aux côtés d'Hîrdannen. Le sourire aux lèvres, le conseiller lança une malédiction

" Nous sommes de retour... pour vous jouer un mauvais tour !"

L'une des figures dévoila son visage, celui d'un homme aux cheveux courts bruns. Un regard aussi inexpressif qu'un paléonthosaure semblait transcender son visage graisseux.

" Muldy !"

La seconde figure dévoila son visage, celui d'une femme rousse, à l'allure volontairement idiote et sûre d'elle. Son quotient intellectuel semblait avoir la même note que son soutien gorge.

" Sculder ! "

Hîrdannen se tourna vers le dénommé Muldy et le regarda dans les yeux.

" Allez ! Embarquez moi ces fous ! Ils ont appris l'existence des extraterrestres ! "
" Fox "
" Quoi ? "
" Je m'appelle Fox Muldy, messire, pas Fu Manchu "
" Mais... je m'en branle complétement de ce que vous me racontez, bureaucrate dégénéré, espèce d'empaffé "

Dissimulant son profond désarroi désigne la créature rose de la main, et les enjoigna à exterminer la chose. Aussitôt Sculder sortit un harpon et prit le carambar ambulant pour cible.

" Qui veut du Machamalllooooo !!! "

Une fois que les gardes l'eurent détaché, et après leur avoir poliment dit qu'il était courroucé par leur geste inconsidéré à son égard, le jeune chevalier se présenta au général en ces termes :

" Wesh ! Z'yva toi t'es réglo comme mec, t'es pas une teupu mon frère. Pas comme ces sales batards d'en***é de leur race. Moi j'm'intitule A.r.t.h.a.n. check up man "

Dit il, lui tendant la main. Mais soudain, sans même attendre la réaction du duc qui l'avait fait libérer, Arthan ferma les yeux et se tortilla dans tous les sens. Il semblait pris de convulsions comme si quelque chose se mouvait à l'interieur de lui. Après un long moment, lorsqu'il rouvrit enfin les yeux, il demanda, ébahi :

" Mais ... Où diable suis-je donc ? Et qui sont tous ces gens ? "

Il inspectait du regard une à une les personnes présentes, l'air interrogateur, le sourcil inquiet : deux soldats étalés sur le sol le nez en sang, une potiche rousse, un brun à l'air niais, un homme grisonnant au regard cruel mais efféminné , ainsi qu'un autre homme chatin aux alures métrosexuelles. Puis, regardant la silhouette encapuchonnée avec plus d'insistance, il s'en approcha lentement, comme s'il avait vu un étrange fantome. Les yeux écarquillés, il se mit à trembler et tenta de bafouiller quelques mots :

" C'est ... C'est bien vous père ? Père !? Non ... C'est impossible !! "

Eclattant en sanglots il se jetta au cou de l'elfe, innondant sa cape de ses larmes.

" Père, vous m'avez tant manquéhéheuhuhu ! "

Aredhel, prise d'assault par Sculder, ne bougea pas d'un poil contre toute attente. De dessous son capuchon, elle fixait Arthan de son regard de braise.

Le harpon, agressivement lancé par la sauvageonne en furie, traversa tout son corps pour se planter dans le mur de pierre derriere elle. Le harpon immaculé vibrait encore, lorsque les mots d'Arthan résonnèrent dans le chateau.

Citation :

" Père, vous m'avez tant manquéhéheuhuhu ! "

De dessous la cape se fit alors entendre la respiration rauque et sifflante d'Aredhel: "Oui Arthan. Je suis ton père!"

Aredhel, d'un geste lent et mesuré retira sa capuche laissant claquer dans l'air sa gigantesque chevelure brune bouclée et feuillue, dont s'échappèrent une dizaine de chauve-souris. Une main et un bras d'une extreme finesse sortirent de sous la cape, pointant dans la direction de l'aissailante rousse. En moins de cinq secondes Sculder s'était fait dévorée par la horde de créatures sanguinaires.

" Sculder non ! PAs encore ! "

Couinant comme une truie en rut, Muldy se jetta sur Aredhel, sortant de sa poche un silex taillé et tenta de frapper la chose encapuchonnée, tandis qu'Hîrdannen s'était agenouillé près du corps de la rousse et commençait à utiliser ses restes dégoulinants pour peindre des runes sur le sol, secoué d'un petit rire inquiétant.

PENDANT CE TEMPS :

Dans l'ombre du couloir, un homme fumant un large cigare observait la scène. A la vue du cadavre sanglant, du combat de forcenés entre le niais et la chose, du peintre psychopathe et des autres, l'homme fît un petit sourire. Il tira une dernière fois sur son cigare et, prenant un air machiavélique et intelligent, murmura à lui même :

" Humm... c'est de la bonne "