Le pendentif

RP precedent : La place du marché https://thedeadworld.forumsrpg.com/le-village-f38/La-palce-du-marche-p393.htm#393

Les trois jeunes gens entrèrent dans une grande salle, fort lumineuse et au plafond élevé. Des arbres aux formes les plus originales et aux couleurs les plus extravagantes faisaient corps avec la pierre d’une blancheur d’albâtre. Toutes sortes de mages, de druides et d’érudits s’affairaient autour de cette végétation, faisant des analyses avec des outils farfelus, gribouillant sur des ardoises et récoltant les feuilles et les fruits aux propriétés magiques ou médicinales. Plus au fond, baigné dans la lumière, se tenait le chef du peuple féerique, qui semblait attendre leur venue.

Aredhel arriva devant son père, et lui présenta le jeune homme qui avait fait parler de lui en faisant apparaître le colosse de sable.

Le chef du peuple féerique, sage parmi les sages et poète parmi les poètes, dont la barbe blanche et fleurie touche le sol, se montra fort courtois. Le fait que l'invité avait utilisé de sa magie n'entraînait en lui aucun sentiment de malveillance puisqu'il savait que c'était à la jeune elfe que revenait la faute.

Néanmoins, le nom de cet étranger avait éveillé en lui une étrange lueur dans ses yeux, comme quand on est le seul a connaître un petit secret de quelqu’un. Aredhel pria son père de regarder le pendentif de Dayro. Il le prit et le contempla avec admiration et anxiété. Sa main gauche tenait la pierre noire, tandis que sa main droite jouait en sa barbe avec une fleur turquoise.

"Dites-moi, jeune chef, d’où vous vient ce bijou bien étrange ?
J’en ai déjà vu de tel et, malheureusement, toujours dans de bien tristes circonstances."

(dans ce passage, petite dedicace cachee specialement pour Ceit... la remarquera-t-elle?)

Lynyrya entra dans le palais avec admiration. Elle avait souvent entendu parler de cet endroit réputé magnifique. Tous en parlaient comme le plus bel endroit au monde, même ceux qui n'y étaient jamais venu. Mais c'était peut être encore un euphémisme... Du moins, du point de vue de Lynyrya.

Celle ci fut d'ailleurs quelque peu génée de se retrouver là. Elle avait envie, comme à chaque fois qu'elle rencontrait quelqu'un, de lire dans les pensées de ce quelqu'un, ici le Roi. Mais elle se ravisa : on ne sait jamais, un personnage aussi important risque de mal le prendre au cas où il s'en appercevrait...

Lorsque la scène du pendentif arriva, elle resta légèrement en retrait, attendant un éventuel moment où l'on pourrait avoir besoin d'elle, même si, pensait-elle, cela n'arriverai certainement pas. Après tout, cette affaire concernait uniquement Dayro, son amie, et le père de son amie... Bien que cela semblait légèrement au delà d'une simple affaire de famille.

Dayro trouvait l'endroit majestueux, c'était l'un des plus belle merveille qui n'eut jamas vu. Même son chateau était moins décorer que celui ci. Dayro s'attarda très peu au détaille du chateau et salua le roi d'un simple geste de tête puis commença son réçit abréger.

" Ce pendantif me fut donner par ma mère lors de sa mort. L'ayant peu connu, quelque jours au par avant, j'ai trovuer une lettre me disant de trouver l'origine du pendantif et que je trouverai l'origine de ma mère.."

Dayro fut très bref et n'en dit que le nécessaire pui regarda les deux jeune filles qui écoutait son récit et son regard ombrageux tourna l'oeil sur ceux du vieux roi.

L’ancien, dont les petits yeux malicieux semblaient montrer de l’intérêt pour l’invité, fit un léger hochement de tête.

Il se tourna vers le balcon à plusieurs mètres de lui sur sa droite et avança lentement de quelques pas sans lâcher sa barbe. Il regarda le ciel puis la forêt dans un profond silence qui dura plusieurs minutes. Aredhel, dans sa soif de réponse, avait l’impression que cet instant durait des heures, mais comprenant que le sage, qui plus est son père, cherchait dans sa mémoire éléphantesque les morceaux d’histoire dont il recollait les morceaux, elle n’osa rien dire.

Pouvez-vous, jeune homme, me montrer le bas de votre dos, je vous prie ?
Dit-il enfin, en se retournant lentement, accompagnant sa parole d’un geste de la main vers Dayro.

Dayro voulait savoir ou le vieux sage voullait en venir, comment savait-il qu'il avait une tache de naissance dans le dos.. Tout cela était mystère pour l'homme du désert. Mais Dayro était un homme qui n'avait rie na cacher a lors il fit dos au vieux roi et souleva sou armure souple pour dévoielr sa tache de naissance en forme de chacal qui prenait la palce complete. Il n'avait jamais su se que ce symbol signifiait, peu être que cette homme gris le saurait ? Dayro attendit attentivement la dictation futur du roi du pays féérique.

Lynyrya jeta un coup d'oeil à la marque de Dayro. Elle n'avait jamais rien vu de tel, et aucun livre de légende ne parlait d'une telle tache de naissance. Normal, pensa t-elle. Les bardes et les érudits ne peuvent pas écrire d'histoire sur des évènements qui ne se sont pas encore passés.

Elle observa tour à tour chacune des personnes dans cette salle, attendant la suite.

Les paupieres papillonantes d'Aredhel semblaient jeter dans l'air des étoiles extrement brillantes tellement elle était mystifiée par les paroles de son père, dont elle buvait chaque mot avidement.

Voici l'histoire que conta le roi des elfes:
« Il y a deux siècles, une magicienne des plus puissantes du pays des ombres vécut une terrible tragédie. Cette magicienne, qui répondait au nom d’Akanaa, avait pour symbole le chacal.
Les immenses pouvoirs d’Akanaa attisaient bien des convoitises chez ses rivales, en particulier chez Eurycley. Cette derniere, dont la cruauté était sans limites, investissait toute son ingéniosité à préparer des complots pour évincer ses rivales. Au cour d’un duel, dont les poètes chantent aujourd’hui encore l’éblouissement de l’intelligence et de la magie, Akanaa et Eurycley se sont affrontés jusqu’à la mort ou presque. Car Akanaa est sortie victorieuse de cet affrontement, mais Eurycley, gravement blessée, dut recourir à la magie pour survivre. Pour rester en ce monde, elle aurait, parait-il, scellé un pacte avec l’immortelle reine araignée de la forêt féerique. Mais en raison de cette fusion, cette créature infernale mi-femme mi-araignée ne peut quitter son dédale de cavernes souterraines sur lequel elle régnerait jusqu’au centre de la terre ou vivent les diables, ses amants. »

L’assistance fascinée, restée muette, trépignait d’impatience quant à enfin comprendre le rapport entre cette histoire et le médaillon.

Gravement, le Roi reprit : « Voyez-vous, Sire Dayro, la spécialité d’Eurycley était son don à inventer des malédictions terribles et surtout son don à les mettre en œuvre. Après sa victoire, Akanaa se trouva enceinte et mourut à l’accouchement de son premier enfant. Cette tragédie, qui se répéta sur toute sa descendance connue, a été naturellement mise sur le compte d’une malédiction d’Eurycley et l’on regarda la lignée d’Akanaa avec une peur grandissante. Commença alors la vie nomade de vos aïeux. Celle-ci marque le début de la disparition de toute trace écrite concernant l’histoire de votre famille. Ce pendentif qui est la signature d’Eurycley : le lien entre elle et le porteur, qui est le représentant actuel de la lignée. Désormais, cela ne fait plus aucun doute : votre mère est morte à votre naissance, comme sa mère à sa naissance. Malheureusement, ce sera aussi le tour de votre épouse à la venue de votre enfant… à moins que vous ne brisiez cette malédiction. Le problème est que la seule personne qui sait comment rompre le maléfice ne vous aidera pas… car c’est Eurycley. Il faudra puiser la réponse en vous comme si vous lisiez dans son esprit ! »

Le roi des elfes, après cette longue histoire, fit signe aux deux hommes habillés de blanc et d’or qui se tenait au fond de la salle de mener son nouvel invité à de confortables appartements pour se remettre de ce récit pour le moins lourd en conséquences.

« Soyez mon invité, Sire Dayro, je vous retrouverai plus tard pour compléter tout ceci d’informations complémentaires »

Lynyrya était restée là à écouter, légèrement en retrait, mais d'une oreille attentive. A la fin du monologue du Roi, elle réfléchit pendant quelques instants, puis prit la parole.

"Ce sera avec plaisir que je mettrai mes talents au service de Dayro et des personnes souhaitant l'accompagner. Je n'avais jamais entendu parler de cette légende avant, mais je pense tout de même pouvoir être utile."

Midi semblait approcher d'apres la position du soleil et les rayons entraient par le gigantesque vitrail rose, jaune et bleu qui ornait le plafond avec le plus bel effet. Les lumieres colorées donnait a la scene une atmosphere fantastique, presque irréelle, intensifiant la dimension mysterieuse du discours du sage. Aredhel, dont l'imagination debordante, n'avait d'egal que sa beauté, transformait chaque bribe d'informations en images. Chaque rayons rose, jaune ou bleu devenait un feu d'artifice du combat des magiciennes. Chaque parfums des fleurs sur les murs de la salle devenait un visage, et chaque froissement de pétales se transformait en un sourire ou une larme.

Pourtant, Aredhel n'avait quitté des yeux aucuns des protagonistes, en particulier Dayro dont elle cherchait a analyser chaque pincement de levres, chaque plissement des yeux...

Lorsque le roi acheva son recit, Aredhel, approuva d'un grand sourire la décision de son pere d'inviter Dayro a s'installer quelques temps dans le chateau. Elle appreciait sa compagnie et n'hesiterai a mettre a son service sa connaissance de la foret pour l'aider dans son aventure.

Aredhel lanca donc a Dayro d'un air enjoué:
Accepte, je te prie, l'aimable invitation
De notre Roi, mon pere, et une colation.

Le temps avançait depuis les derniers mots du vieux roi. Certe il connaissait peut ces gens, mais il les trouvait tout de même très aimable. Dayro se mit alors a caresser son pendantif, Dans l'instant d'une seconde, il se mit a réfléchir aux paroles de ceux si et soudainement.

" J'accepte. Votre invitation, Vous me serez d'une aide précieuse dans ma quete personnel... Et.. La colation aussi n'est pas de refus!"

Un petit sourire enjouer ce forma sur ses lèvres sec qui étaient rester muette un long moment. La réponse de Dayro était comme un révélation, Les feuilles des immenses arbres d'un million d'années se mit a remuer sous l'effet d'un grand coup de vent encourageant. Un feuille fit une chute de l'immense arbre derrière le trone et vint se poser sur le pied de Dayro, c'est alors qu'il la rammassa. Cela signifiait sans doute que tout le pays féérique lui faisaient confiance.

Les hommes en robe blanche et dorée ouvrirent la marche hors de la grande salle. La porte en bois épaisse et haute de trois mètres s'ouvrit toute seule d'un geste de leur main.

Aredhel, avant de les suivre, tourna son regard vers Dayro et Lynyrya.

Dayro, prend possession de tes appartements!
"Dans la salle à dîner, bartavelles, ortolans
Et autres volailles, truffées ou bien garnies
Remplirons nos gosiers à l'heure de ce midi.
Retrouvons-nous là-bas dans une petite heure.

Lyny, je m’en vais rehausser ces taches de rousseur.
Tu peux accompagner notre invité Dayro,
Ou m’assister dans l’Art des couleurs sur la peau."

Dayro était émerveiller par la beauté des hommes en blanc, l'un d'entre eux lui fit signe de le suivre et il le suivit sans trop de discution dans l'un des couloirs...

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