Fordrev Général de L'Ombre
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| Sujet: Pendant ce temps là, au château... Sam 29 Sep - 5:29 | |
| En cette nuit, l’ambiance habituelle qui régnait au sein du château semblait s’être atténuée. Un vent de changement semblait souffler à travers le royaume, et beaucoup en ressentaient une incommodité non négligeable. Fordrev de Montfort avançait d’un pas pressé à l’étage royal. Son expression grave trahissait les longues heures qu’il avait passé à réfléchir sur une problématique d’un intérêt visiblement important. Il traversa le corridor dans toutes sa longueur pour finalement arriver face aux deux portes battantes de la suite royale. Les deux gardes qui y montaient habituellement la garde se raidirent à l’approche du Général. Fordrev toisa les soldats en armure noire avant de déclarer d’un ton péremptoire : « Veuillez annoncer ma présence à Son Altesse. Je souhaite qu’une audience me soit accordée. » Les deux gardes se regardèrent mutuellement, comme s’ils hésitaient à dévoiler une information. « Eh bien… euh… Je suis navré, Monseigneur, mais Sa Majesté la reine s’est absentée », répondit finalement l’un d’eux. Fordrev fronça les sourcils. « Comment cela ? N'est-elle point au château ? Et dans le cas contraire, où pourrait-elle se trouver à une heure si tardive ? » « Je… nous l’ignorons, seigneur Fordrev », dit l’autre garde. La fureur commençant à naître en Fordrev se fit ressentir dans son ton cassant lorsqu’il répondit : « Sombres crétins ! Vous laissez sortir Son Altesse à cette heure-ci, sans songer un seul instant à lui demander où elle se rend ni lui faire bénéficier d’une escorte ? » Aucun des deux hommes d’armes ne répondit, cette fois, et ils baissèrent le regard d’un air penaud. Fordrev, quant à lui, était à la fois furieux contre les gardes et la reine, bien que les agissements de cette dernière l’intriguassent. C’était absolument inconscient de prendre la clé des champs sans crier gare. Néanmoins, avait-elle décidé de sortir se délecter de paysages nocturnes, ou bien ourdissait-elle quelque intrigue ? Impossible de le savoir. Du moins, pour l’heure. Le Général haussa légèrement le menton. « S’il lui est arrivé quoi que ce fût ou bien si cette affaire s’ébruite, je vous ferai pendre sans autre forme de procès. Je veux être prévenu de son retour dès que Son Altesse se trouvera au château. » Avant que les deux gardent n'eussent le temps d'acquiescer, Fordrev avait déjà tourné les talons. | |
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